Envoyer à un ami Version imprimable Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte Georges Babaret: 'Il reste une marche à franchir'
A quelques semaines de l'officialisation de sa réélection à la tête de la Fédération française de golf, le 28 mars prochain, Georges Barbaret dresse le bilan du mandat écoulé et fixe le cap pour les prochaines années.
Le Site du Golf : Quels sont les objectifs de votre second mandat ? Georges Barbaret : Nous sommes avant tout une Fédération sportive et notre but reste de sortir des champions au niveau mondial. Il n'y a pas de recette miracle, mais nous allons nous donner toutes les chances d'y parvenir en nous appuyant sur notre stratégie de filière. Plus la pyramide de joueurs sera large à sa base, plus on augmentera nos chances de voir des champions réussir au sommet de la hiérarchie. Nous allons donc accentuer la professionnalisation de tous les métiers de la filière : entraîneurs, préparateurs physiques et mentaux… LSDG: Les Français ont obtenu de bons résultats ces dernières années, mais il manque toujours une vraie locomotive au plus haut niveau masculin... G. B. : Chez les femmes, la réussite de Gwladys Nocera, numéro un européenne cette année, est exemplaire. Chez les hommes, nous voulions avoir des champions en nombre au sein de l'European Tour. Cet objectif a été atteint. Dans le sillage de Jean Van de Velde et Thomas Levet, nous avons vu arriver une équipe de qualité avec les Havret, Bourdy, Jacquelin ou Lorenzo-Vera. Tous peuvent prétendre remporter les épreuves européennes les plus importantes. Pas encore des Majeurs mondiaux, certes. Il reste une marche à franchir pour cela, mais nous sommes sur la bonne voie. Cela tient à très peu de choses et je suis persuadé que certains possèdent ce potentiel.
LSDG: Concernant le développement du golf amateur, la barre des 400.000 licenciés sera bientôt atteinte. Quel chiffre visez-vous à l'horizon 2013 ?
G. B. : Actuellement, notre progression est de 10 000 licenciés supplémentaires par an en moyenne, ce qui nous permet de fixer un objectif raisonnable de 450 000 licenciés en 2013. En réalité, nous sommes plus ambitieux que cela, mais je ne souhaite pas avancer un chiffre qui risquerait de passer pour un simple effet d'annonce, d'autant que la conjoncture économique est difficile et que le golf ne sera pas épargné par la crise. Mais nous avons la chance, contrairement à d'autres disciplines, de pouvoir toucher aussi les tranches les plus âgées de la population. La pyramide des âges constitue une réelle opportunité pour le golf. LSDG : Quelles mesures peuvent permettre d'attirer de nouveaux pratiquants ? G. B. : La priorité réside dans la création dans les dix années qui viennent de 100 petits équipements, 9 trous ou Pitch & putt, à proximité des centres de vie, et donc accessibles en bus, à vélo... La demande des collectivités est forte et nous avons beaucoup de dossiers en attente. D'autre part, dès le mois de mars, nous allons lancer des compétitions sur 9 trous qui compteront pour le handicap. Elles seront réservées aux joueurs ayant un handicap supérieur à 24 et devraient attirer ceux qui n'ont pas le temps de jouer 18 trous. Propos recueillis par Antoine Faure
Mardi 10 Février 2009
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