Envoyer à un ami Version imprimable Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte Le golf français pique-t-il sa crise?
La crise financière touche tous les secteurs de l'économie, à commencer par celui des loisirs et du tourisme. Le golf peut-il passer entre les gouttes de la tempête ?
Comme un symbole, le premier golfeur touché par la crise est un certain Tiger Woods dont le contrat de sponsoring avec General Motors ne sera pas renouvelé... En France, si la situation s'avère bien sûr préoccupante, les principaux acteurs refusent de dramatiser. Ainsi le Président de la Fédération, Georges Barbaret, considère que « le réservoir important de pratiquants permet d'envisager une progression du nombre de licenciés en 2009. »
Le coup de grâce pour les plus fragiles ?
Mais pour Philippe Wibaux, Président du Groupement des gestionnaires de golfs français, « la baisse du nombre de greens fees de l'ordre de 10 %, constatée sur le second semestre 2008 et qui va se poursuivre en 2009, représente un manque à gagner important qui peut porter le coup de grâce aux clubs déjà à la limite. » Georges Barbaret reconnaît « que les golfs les moins performants, qui ne se sont pas suffisamment remis en cause et n'ont pas assez investi, risquent de souffrir. Mais un bon quart des 650 clubs, les plus anciens et les mieux implantés, seront peu concernés par la crise. »
Le tourisme golfique épargné
Touché de plein fouet, le tourisme s'attend à vivre une année 2009 des plus moroses. Pourtant, les voyagistes spécialisés dans le golf semblent pour l'heure épargnés. « On ne connaît pas la crise, assure Daniel Rémiot, Directeur de l'agence Greens du monde. Notre chiffre d'affaires est en forte progression sur le dernier trimestre 2008 par rapport à la fin 2007 et la tendance se poursuit en ce début d'année. En période de crise, les gens ont tendance à se tourner vers les spécialistes. Ils veulent être sûrs que chaque euro sera bien dépensé. Notre difficulté provient surtout du manque de visibilité à moyen terme. On sent que les gens sont plus prudents et attendent avant de réserver. Mais jusqu'ici tout va bien… » Les entreprises font un break Dans le secteur événementiel en revanche, la crise se fait déjà sentir. « Nous avons déjà perdu plusieurs clients parmi les banques, pour lesquelles l'heure n'est plus à la communication par le biais du golf, constate Jean-Louis Suty, Directeur général de Promogolf, société spécialisée dans l'organisation d'événements golf. Il ne s'agit pas d'une question de moyens, mais d'une position de principe, voire d'éthique. Cependant, il faut préciser que ce n'est pas un désengagement définitif, plutôt une parenthèse. » Les grands groupes devraient continuer leurs opérations de relations publiques, tout en coupant sérieusement dans les budgets. « Les entreprises feront preuve de plus de sobriété et privilégieront la Franc à l'étranger. Elles se concentreront sur leurs clients à travers des opérations de fidélisation plus que de prospection. » En résumé, si le golf français ne crise pas encore, il peut tout de même s'attendre à traverser une longue zone de turbulences. Antoine Faure
Mardi 17 Février 2009
Dans la même rubrique :
Saint-Valentin, nos coups de coeur golfiques - 11/02/2009Georges Babaret: 'Il reste une marche à franchir' - 10/02/2009A suivre ce week-end: Dubaï Desert Classic, FBR Open - 29/01/2009Le Long Drive s'invite en France - 20/01/2009Le baptême d'Anthony Snobeck - 14/01/2009La revue de presse du mois - 24/12/2008Dans le rétro de 2008! - 22/12/2008Fin de règne pour Annika Sorenstam - 16/12/2008Retrouvez tous les articles de LSDG Magazine - 07/10/2007
|
Déjà inscrit ? Ouvrez votre session
Parcourir les autres rubriques
Les archives de la rubrique
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|