Lors du 4ème tour du dernier US Open sur le 14ème trou du parcours de Torrey Pines, Luke Donald a été contraint d'abandonner suite à une blessure au poignet.

Trois mois plus tard et après une pluie de forfaits (dont la Ryder Cup), l'Anglais vient d'annoncer qu'il devait mettre fin prématurément à sa saison, après avoir subi une intervention chirurgicale à son poignet gauche. Opération qui le tiendra éloigné des greens jusque début 2009.
 
Même s'il n'est pas fréquent d'en arriver à ce stade, les blessures au poignet sont plus nombreuses qu'il n'y paraît et ne touchent pas uniquement les joueurs professionnels.

Quelles en sont les origines ?

Elles sont la conséquence de l'hyper sollicitation des articulations du poignet lors du swing durant la phase armement - désarmement (abduction-adduction de la main), à la montée puis à la descente, et lors du relâchement pendant le follow through.(prono-supination des avants bras)

Elles peuvent également résulter des microtraumatismes, ondes de choc remontant de l'impact de la tête de club sur le sol. Ces ondes sont très fréquentes lors du l'utilisation de mauvais tapis de practice posé à même le béton.

Quelles sont les principales pathologies ?

Ce sont principalement des tendinites simples ou compliquées de calcifications, qui peuvent s'aggraver lorsque l'on continue à forcer sur les atteintes tendineuses. Si tel est le cas comme Luke Donald, il faudra alors envisager une réparation chirurgicale.

Des entorses peuvent être aussi constatées à la suite d'impacts forcés dans des roughs épais. Il s'agira alors de déchirures ligamentaires. Le plus souvent, c'est le ligament scapho-lunaire qui sera touché. Ce qui pourra par la suite générer des instabilités de l'os semi-lunaire au centre de la première rangée du carpe.
    
Plus rarement sont observés des fissures de fatigue, des syndromes du canal carpien chez les pros ou les aficionados au practice. (Irritation du nerf médian par un épaississement du ligament annulaire antérieure du carpe). (Page 1/3)