« Avant chaque coup, je pratique l'imagerie mentale. Ces images mentales sont les clés de ma concentration et de mon approche positive sur chaque coup». La méthode est gagnante, elle appartient au plus grand champion de golf de l'histoire : Jack Nicklaus.

Pour autant, l'approche mentale au niveau amateur est-elle nécessaire ou n'est-ce qu'un business de plus ? 

« Aucun swing au monde ne résiste au doute » 

Pour beaucoup de golfeurs amateurs, la notion de coaching mental reste flou et s'adresse avant tout aux professionnels, qui ne doivent rien négliger. Mais quelques principes simples s'appliquent tout autant aux amateurs qu'aux pros.

«La préparation du coup est primordiale. Si vous projetez un coup que vous ne savez pas jouer, que vous n'êtes pas sûr de votre club, si pour quelques raisons, il y a un doute, alors vous raterez votre coup, quelque soit votre niveau de jeu. Aucun swing au monde ne résiste au doute, aucun ! Pas même celui de Tiger Woods !», assure Jean-Philippe Vaillant, auteur du « Mental pour scorer ». 

1% pour le geste, 99% de temps morts 

Quel niveau golfique faut-il alors pour que l'approche mentale ait une réelle utilité ? Dans ce domaine là, Jean-Emmanuel Elbaz, précurseur du coaching pour amateur, en convient, «l'offre a créé la demande» et les golfeurs débutants doivent d'abord s'attacher à développer leur technique.

«C'est vrai qu'avec quelqu'un qui n'a pas le niveau carte verte, ça va être très vite limité. Mais il va être sensibilisé  dès le début sur cette problématique mentale. Il saura alors que la technique seule n'amène pas à la régularité sur le parcours. Le but reste d'exploiter au maximum son potentiel technique. Et ça, ce n'est pas la technique qui va le faire», explique-t-il.

Sur un parcours, la part dévolue au geste sportif en lui-même n'est que de 1%, pour 99% de 'temps morts' ! D'où l'importance de prendre en considération la dimension mentale pour devenir un golfeur confirmé. (Page 1/2)